Débats

Tout projet, toute construction commence par un rêve…

Prends-toi à rêver au delà des peurs et préjugés de ta zone de confort, oublies tes conditionnements idéologiques passés dans le seul but d’imaginer une société plus juste, de devenir l’acteur d’une humanité plus vertueuse. Pour grandir et s’épanouir on doit souvent décider intimement d’abandonner quelque chose et, même si parfois ces choix peuvent être difficiles, quand on est authentique on obtient toujours plus en retour.

Ces peurs dont il faut se débarrasser sont par exemple « ça va être le désordre »…. mais comment est-ce que ça pourrait l’être plus que ça ne l’est aujourd’hui ? Ces arguments ont toujours été ceux des décideurs qui asservissent nos libertés de penser et d’agir sous prétexte d’une illusoire sécurité.

Enfin, sortons de l’individualisme qui nous amène sans cesse à juger et évaluer la position de son voisin pour au final nous conduire à l’immobilisme. En toute humilité admettons qu’ Il n’y en a pas de meilleurs parmi nous, nous sommes tous embourbés dans la mélasse politico financière autodestructrice et seul un élan collectif nous en sortira.

Il n’y aura pas de messie pour nous sauver ni à droite ni à gauche ni nulle part ailleurs. Ce site se veut simplement être un outil d’unification populaire que tout le monde n’osait plus espérer, un rassemblement citoyen que voudraient susciter tous les dirigeants politiques mais qu’ils n’obtiendront jamais car dans les faits ils ne savent que créer la division. Cette liste d’inscription libre mise à notre disposition est une opportunité unique pour le peuple de sortir de son éternel asservissement. Cela implique une véritable prise de conscience, un effort de volonté et de réflexion de la part de chacun d’entre nous. C’est la (R)évolution inévitable, œuvrons intelligemment pour qu’elle soit pacifique !

Les sociétés humaines ont toujours été confrontées à TROIS pouvoirs qu'il convient de redéfinir pour les maitriser et éviter les débordements qu’ils créent pour soumettre les populations. Pour envisager une société plus juste chacun des cercles locaux de gouvernance partagée devra s'interroger sur les mutations profondes qu'il convient d'apporter à nos fonctionnements actuels et à ces 3 pouvoirs.

Suggérés ci-dessous et, pour chacun d’entre eux quelques principes de liberté, égalité, fraternité pouvant ENTRE AUTRES être débattus au sein de ces cercles :

AINSI LES IDEES FIGURANT CI-DESSOUS NE SONT EN AUCUN CAS UN PROGRAMME POLITIQUE OU DES VERITES FIGEES. IL S’AGIT SIMPLEMENT D’AXES DE REFLEXION FACE AUX CHANGEMENTS QUI S’IMPOSENT A NOUS ET, SOUMIS A L’AVIS DE CHAQUE CITOYEN ENGAGE SUR LA VOIE DE LA LIBERATION

Il sera utile à chaque instant de rester objectifs et conscients que le combat le plus difficile à mener est celui contre notre propre égoïsme légitimé par nos sociétés consuméristes à l’excès.

LE POUVOIR POLITIQUE
Revoir l’organisation civile

Le modèle à envisager serait une gouvernance de la société partagée entre chacun des citoyens présents dans chaque cercle local ; au sein de chacun d’eux sont choisi des représentants (élus ? tirés au sort ?), fréquemment remplacés et révocables qui composent un cercle de rang supérieur et ainsi de suite jusqu’au dernier cercle supérieur, législateur souverain en fonction des décisions populaires ; il conviendrait donc d’envisager plusieurs rang ou niveau de cercle dans lequel chaque citoyen à accès à tour de rôle (voir schéma de principe page inscription). Ainsi il n’y aurait plus de classes dirigeantes mais uniquement des décisions fondamentales populaires prises par consentement de la majorité et sous contrôle permanent de tous. L’évolution vers laquelle nous tendons implique que certain métiers ou certaines professions devront inévitablement muter voire être abandonnés. Il n’est pour autant pas admissible de perpétrer les injustices sociales actuelles et que certains citoyens puissent être écartés ou oubliés sur le bord du chemin. Ces mutations devront être envisagées de façon progressive dans le respect et la considération de tous.

  • Un jour entier de la semaine devrait donc logiquement être consacré par chacune et chacun à la politique au sens propre du terme et à son implication réelle dans le fonctionnement de la cité. Dans chaque cercle de gouvernance partagé, ces journées sont consacrées à la réflexion, aux débats et au vote des lois et des représentants du cercle. Nous avons aujourd’hui les moyens informatiques d’organiser un système de vote et de consultation régulière des citoyens.
  • On a le droit de penser qu’en l’absence de système étatique il n’y a plus de fonctionnaires installés et indéboulonnables. Chaque travailleurs serait alors indépendant et vendrait individuellement ses compétences et ses prestations soit à la collectivité soit à une coopérative de production telle que décrite ci-dessous (le pouvoir marchand).
  • L’importance et l’influence des forces armées pourraient progressivement être envisagées autrement car elles n’auraient objectivement plus de raison d’être, l’énergie collective du vivre ensemble étant reconnue plus forte que toute celles amenant au conflit et à la guerre. On ne peut pas construire la Paix en fabricant vendant et usant d’armes qui produisent des énergies contraires de destruction. Il pourrait subsister seulement une défense du territoire pour protéger le pays d’éventuelles agressions mais, dont le but ne serait pas d’aller défendre les intérêts financiers de par le monde ni de renchérir dans la puissance de persuasion, logique incohérente qui conduit inévitablement aux conflits. Cette force armée de défense serait reconnue provisoire en attendant que par l’exemple français l’ensemble de l’humanité sorte enfin de sa folie guerrière et proclame la paix irrévocable sur terre.
  • Les effectifs et les moyens des forces de police intérieures devront probablement être renforcés et valorisés pour être rendu plus efficaces contre la véritable criminalité incluant la criminalité financière. Cette police au service de la population, de son bien-être et de sa sécurité veillerai au respect de lois égalitaires promulguées par le peuple. Il n’y aurait plus d’opération massive de répression et de maintien de l’ordre contre le peuple contestataire celui-ci faisant partie intégrante de l’appareil législatif.
  • Les soins médicaux quels qu’ils soient et en particulier la production et la vente de médicament seraient des services publics sans exception qui relèvent donc de la collectivité et non des dictats des gros groupes pharmaceutiques dont la motivation n’est que financière. Il ne peut être concédé de notion de profit en matière de médecine dont l’accès devrait être libre et équitable pour tous. Les soins d’origine naturelle et ancestrale devraient être légitimement reconnus, autorisés et pratiqués au même titre que l’allopathie et toujours au service des patients dûment informés
  • La collectivité devra assumer une rémunération juste de ceux qui cessent légitimement leur activité (retraites actuelles) indépendamment de toutes considérations marchandes de profit et de rentabilité ; à considérer objectivement et exclusivement notre condition humaine actuelle, l’âge charnière de 50 ans pourrait raisonnablement être évoqué.
  • L’enseignement et la transmission des valeurs aux jeunes enfants pourraient être confiés au plus anciens dont l’expérience et la sagesse les désignent plus que les jeunes à cette noble cause. Cela pourrait impliquer comme indiqué ci-dessus un rajeunissement significatif de l’âge de cessation d’activité celui-ci restant néanmoins libre et consenti. Les systèmes éducatifs de bourrage de cranes et d’écrémage élitistes devront probablement évoluer vers une pédagogie à l’écoute des désirs du rythme et des compétences de chaque enfant.
  • L’agriculture redeviendrait progressivement naturelle, de proximité et respectueuse de l’environnement. La permaculture pourrait être massivement privilégiée au détriment de l’agriculture industrielle qui décime nos paysans. Les produits appelés aujourd’hui « bio » ne seront plus marginalisés ce seront les produits normaux les plus accessibles. Au contraire les poisons issus de production industrielle seraient visiblement estampillés sur les étals et fortement taxés.
  • Les transports de marchandises pourront être fortement taxés pour rétablir la vraie valeur de chaque produit et favoriser la production et la consommation locale. L’utilisation du pétrole devrait devenir rapidement marginale. Un effort de mise en œuvre de vraies énergies renouvelables et non polluantes doit être engagé de façon urgente mais, surtout une maitrise consciente et raisonnée de nos consommations. Les transports individuels sur les grands puis au fur à mesure vers les plus petits axes pourrait être automatisés par un système informatique centralisé qui les prend en charge et régule les trajets de chaque véhicule. La liberté de se déplacer bien sûr, mais en plus de la mutualiser, le faire en conscience c’est inévitable.
  • Enfin il convient de réfléchir et ce n’est pas le plus simple, sur la notion de propriété privée que s’est octroyé l’espèce humaine et qui lui semble aujourd’hui légitime alors qu’elle va à l’encontre de tous les principes naturels fondamentaux. Cette notion abusive est à l’origine des dérives les plus notoires de l’histoire de l’humanité et entretien l’individualisme et l’égoïsme qui au final nous desservent … à débattre…

Une fois de plus ce site n’a pas l’ambition d’édicter des doctrines mais seulement d’ouvrir un espace de liberté et d’initier une réflexion profondément révolutionnaire ; des penseurs compétents, des philosophes des économistes ont déjà intellectualisé des solutions pertinentes dont il conviendra aussi probablement de s’inspirer.

LE POUVOIR MARCHAND
Quels échanges équitables entre nous ?

Devenu le seul pouvoir absolu et incontesté il est à l’origine de toutes les inégalités sociales. Les systèmes bancaires et assurantiels devront probablement être repensés pour redevenir des outils de proximité au service de l’humain. Il y a probablement à revoir la notion de commerce qui admet implicitement un mensonge entre l’acheteur et le vendeur quant à la marge réalisée par ce dernier. De plus la liberté d’entreprendre ne devrait pas être la liberté d’exploiter son prochain, c’est le rêve américain qui n’a jamais fonctionné qui choisit un « chanceux » pour en laisser dix qui le seraient moins sur le carreau, logique qui au final produit toujours plus de misère.

  • La bourse et la spéculation devront certainement être abolies, les revenus individuels ne pouvant être issus alors qu’exclusivement du travail. Pas de spéculation immobilière non plus sur une terre qui n’est censée appartenir à personne.
  • abolition du mensonge commercial : les prix de vente sont transparents et indiquent systématiquement le cout de production et, la marge .Les taux de marge possibles entre cout de production et prix de vente pourraient également être plafonnés

Le travail devra être revalorisé et partagé de façon équitable et juste, nous sommes suffisamment nombreux pour envisager de travailler moins et mieux

  • Les regroupements de travailleurs et la mutualisation des moyens nécessaires pour certaines activités qui sont aujourd’hui des entreprises privées sous l’hégémonie d’un patron, pourraient devenir des coopératives de production dont le fonctionnement serait également basé sur le principe de la gouvernance partagée cela existe déjà sur le territoire et fonctionne. Il y aurait un équilibre budgétaire et donc des rémunérations validées par tous les travailleurs impliqués pour chacune des entités nécessaires au fonctionnement de l’ensemble.
  • Dans tous les corps de métiers la notion de supérieur hiérarchique pourrait être remplacée par celle moins autoritaire d’instructeur ou de transmetteur des compétences. Une hiérarchie probablement pour fonctionner ensemble ne justifie pas pour autant des privilèges.
  • Le temps de travail pourrait être distribué par exemple ainsi :
    - trois jours de la semaine sont consacrés au travail à l’activité qui permet d’obtenir un revenu personnel.
    - trois jours sont consacrés au repos dont un au respect au remerciement et soin de la terre mère nourricière, à la spiritualité (voir le pouvoir religieux ci-dessous).
    - Le dernier rappelons-le est consacré à la vie politique (voir ci-dessus le pouvoir politique)
  • Les revenus individuels seraient logiquement plafonnés à un seuil par un impôt proportionnel juste, ceci afin d’éviter tout enrichissement personnel démesuré au détriment des autres.

Une fois de plus ce site n’a pas l’ambition d’édicter des doctrines mais seulement d’ouvrir un espace de liberté et d’initier une réflexion profondément révolutionnaire ; des penseurs compétents, des philosophes des économistes ont déjà intellectualisé des solutions pertinentes dont il conviendra aussi probablement de s’inspirer.

LE POUVOIR RELIGIEUX
Comment chacun peut-il honorer le sacré dans la paix ?

ATTENTION IL S’AGIT SANS DOUTE DU SUJET LE PLUS SENSIBLE CAR DE PAR NOTRE IGNORANCE IL CRISTALISE TOUTES NOS PEURS

Au terme de plus de vingt siècles à se massacrer les uns les autres pour défendre et imposer SON Dieu, le contexte religieux et spirituel est un vrai sujet politique nécessitant un débat citoyen qu’il faut nécessairement aborder pour envisager la paix.

L’être humain s’interroge depuis la nuit des temps sur le mystère de l’origine de la vie et de sa présence toujours incomprise sur terre. En fonction des nombreuses civilisations dont nous sommes originaires nous l’appelons Dieu, Allah, Yahvé, Shiva, le grand esprit ou simplement la nature. Cela touche notre essence spirituelle sacrée au-delà des dogmes religieux qui souvent nous divisent. Il parait essentiel aujourd’hui de comprendre qu’il y a de nombreux cultes tous autant respectables les uns que les autres lorsqu’ils prônent la tolérance, l’amour de son prochain et la dévotion aux mondes invisibles. Cependant il nous faut enfin accepter que le créateur de toute la diversité présente sur notre planète n’est qu’un ; il nous faut comprendre pour évoluer qu’il n y a pas un Dieu pour les verts, un pour les jaunes un pour les blancs, il y a un seul créateur du monde merveilleux qui accueille notre humanité et il y a mille façons à respecter de lui rendre hommage.

  • Dans une nouvelle façon d’envisager la paix et la fraternité, pouvons-nous réfléchir comment les lieux de culte pourraient devenir simplement des maisons de Dieu dans lesquels tous les cultes pourraient être pratiqués avec une distribution respectueuse et équitable des espaces et des plages horaires. Afin d’apaiser les clivages trop pesants entre les croyants, les célébrations ne pourraient-elles pas migrer des anciens temples conservés simplement pour leurs représentations historiques et architecturales vers de nouveaux lieux spécifiques partagés et ouvert à toutes les pratiques spirituelles quelle qu’elles soient. Des lieux à imaginer et bâtir, destinés à vénérer le sacré commun à tous les êtres humains, des lieux pour rendre hommage à la création universelle qu’elle qu’en soit la manière.
  • Cette spiritualité ne commencent elle pas pour nous par honorer notre terre mère, la maison que le créateur met à notre disposition. Ne devons-nous pas consacrer une part de notre énergie quotidienne à nettoyer les souillures que notre égoïsme lui a infligé ces dernières décennies ? C’est probablement plus cohérent et sacré que d’écouter un prêche pendant quelques heures pour se donner bonne conscience et, contraint par le système faire le contraire de cet enseignement dès la sortie du lieu de culte. Il y a un fossé entre les discours religieux souvent développés dans un but de pouvoir et de manipulation et, notre essence spirituelle profonde qui commence par le respect de notre environnement dont tous nos frères d’humanité. Pour évoluer nous devons grandir en spiritualité en bannissant le mensonge et l’hypocrisie de nos comportements.

Une fois de plus ce site n’a pas l’ambition d’édicter des doctrines mais seulement d’ouvrir un espace de liberté et d’initier une réflexion profondément révolutionnaire ; des penseurs compétents, des philosophes, des économistes ont déjà intellectualisé des solutions pertinentes dont il conviendra aussi probablement de s’inspirer.

Beaucoup d’organisations, d’associations, de comité ont déjà commencé à réfléchir à ce monde d’après.

N’oublions pas néanmoins qu’il faut d’abord se libérer de ses chaines avant de pouvoir agir. Construire le monde de demain par l’unité du peuple dans toute sa diversité, c’est l’étape suivante.

La présence d'un forum sur ce site n'a pas été retenue afin de privilégier une interaction efficace et de proximité entre nous dès la formation des cercles locaux, principe fondateur de la gouvernance partagée. Ainsi, la démarche proposée entend un positionnement sérieux et en pleine conscience de chaque citoyen investi sur des sujets fondamentaux du vivre ensemble. Les divers réseaux sociaux sont déjà suffisamment présents pour accueillir les déballages improductifs de commentaires impulsifs.